Il ne faut pas craindre le dynamisme des « startuppers »

Il ne faut pas craindre d’avoir dans son entreprise des salariés qui ont l’envie de fonder leur propre start-up; les grosses sociétés qui réussissent fourmillent de collaborateurs qui se sont ensuite mi à leur compte. Si cela arrive, c’est bon signe puisque cela veut dire que votre société attire à elle les meilleurs talents, possède le « bon profil » pour faire venir les bons profils; une entreprise dynamique en somme…

Transformez le poste en mission, laissez les initiatives s’exprimer

Comment attirer vers soi les esprits les plus créatifs et les plus pertinents ? Déjà en ne proposant pas seulement et avant tout du chiffre d’affaire ou des profits. Présentez le poste sous la forme d’un ensemble de missions à résoudre, transformez les tâches à entreprendre en challenges qui peuvent d’ailleurs être améliorés (et tout est améliorable) et qui seront un prétexte pour le candidat pour envisager de nouvelles solutions à apporter. Surtout, laissez les initiatives s’exprimer.

Des profils à risque, mais qui peuvent apporter beaucoup

N’hésitez pas non plus à lorgner du côté des profils un peu décalés mais qui peuvent malgré tout intégrer votre activité. Les esprits créatifs sont rarement cachés derrière les étiquettes toutes faites. Le piège est de savoir faire la différence entre un profil « seulement » original mais qui n’apportera rien (voire pire) et celui dont la différence est une promesse d’idées neuves qui vous démarqueront des concurrents. Pas facile…

Quand le calme apparent masque l’urgence à trouver le bon candidat

Après les cachotteries des candidats, c’est au tour des petits (et gros) manquements des sociétés « recruteuses » de voir leurs petits travers pointés du doigt. Durant la phase de recrutement, ce qu’une entreprise cache avant tout au candidat, c’est souvent son stress relatif au fait de ne pas trouver le bon profil; car souvent, il y a urgence ! L’entreprise a donc tout intérêt à laisser croire au candidat qu’elle est maitre de la situation, voire même qu’elle se trouve en situation de force. Mais ce n’est qu’en partie vrai…

Et le poste se para soudain de toutes les vertus…

Le second « trucage », est, tout comme chez les candidats, la tendance à l’exagération. Le poste vacant est magnifié, paré de toutes les vertus, même si dans la réalité la société est en situation de crise et que l’ambiance s’est détériorée ces derniers mois. Dans la même « eau », le parcours de carrière est lui aussi placé sur un chemin de plaisance qui doit amener le candidat vers les plus hauts sommets…alors même que les postes plus intéressants sont déjà pourvus, et pour du long terme.

Enfin, sur la question qui fâche, c’est à dire le salaire, nombre d’entreprises n’hésitent pas à remplacer le présent par le futur : « Vous pourrez obtenir d’ici 2 ans environ 50 ou 60 K euros par an si tout se passe bien ». Dans deux ans oui, mais maintenant ?