Quelles sont les missions d’un Manager
Le Management en charge des états d’âmes ?
L’entreprise garante du bonheur des salariés : Bonne ou mauvaise idée ?
« La recette du bonheur » est une utopie.
Chacun est le Manager de sa propre vie. Ainsi, personne ne peut s’occuper correctement du bonheur de quelqu’un d’autre.
S’il était possible de le définir et qu’il existait une façon universelle de l’atteindre, nombre de philosophes n’auraient jamais existé, emportant avec eux toutes nos questions existentielles.
Effectivement, il dépend de plusieurs facteurs, majoritairement extérieurs au travail et qui sont propres à chacun.
Les entreprises qui mettent tout en œuvre pour que leur équipe se sente bien, et qui vont jusqu’à embaucher des Chief Happiness Officer (littéralement « officier en chef du bonheur »), se revendiquent donc capable de rendre heureuses plusieurs personnes, aussi différentes soient-elles, sans prendre en compte leur vie à l’extérieur et en offrant à chacune d’elles exactement le même confort.
Prétendre savoir comment rendre les gens heureux est l’arnaque de ce siècle, au mieux, le Manager entretien la Motivation des Equipes , cependant il ne la crée jamais
Son seul super pouvoir est de la faire disparaître en un instant :)
Sois heureux et tais-toi
L’injonction au bonheur ne produit aucun effet positif, au contraire.
Répéter à quelqu’un qu’il n’a aucune raison de se sentir mal, qu’il doit être heureux car il a tout pour que ce soit le cas, va engendrer une culpabilisation de son malheur et le renforcer.
Comme dis plus tôt, il n’y a pas de recette du bonheur qui convienne à tous, de plus il est fluctuant, on se sent rarement bien en permanence, tout au long de l’année.
Par exemple, le jour du Recrutement 100% des Candidats sont motivés, après c’est différent ..
Or, il n’y a jamais eu autant de maladies professionnelles que depuis que cette tendance de l’entreprise maternante est apparue. Le nombre de burn-out explose, au point où cela devient presque une pathologie commune. C’est bien une preuve de l’inefficacité de ce principe.
Moins d’injonctions et plus d’autonomie.
Pour réellement favoriser le bien-être au travail, le plus efficace est d’accorder de l’autonomie à ses salariés, afin qu’ils gèrent leur vie professionnelle de la façon qui leur convient le mieux.
Mais aussi de mettre en place des projets communs, afin de faire partie d’une équipe réelle, et non pas d’une équipe qui existe parce qu’il a été décrété que les membres de l’entreprise étaient une « grande famille ».
Enfin, il faut surtout réduire les formalités, les obligations et la paperasserie. Oui les Process
Ces réunions interminables, autour d’un PowerPoint qui n’intéresse que celui qui l’a fait ; ou ces brainstormings qui n’ont aucune raison d’avoir lieu… Chaque participant les subit, et elles n’apportent rien à l’entreprise.
Enlevez les carcans, et chacun sera libre de trouver son propre bonheur… ou pas. Mais au moins, vous ne perdrez pas de temps à essayer de faire quelque chose d’impossible, et surtout de contre-productif.
Que pensez-vous de cette nouvelle dictature du bonheur ?