Les réseaux sociaux toujours sous surveillance
Les promesses de 2010 semblent bien loin. Les recruteurs s’étaient alors jurés de ne plus surveiller les profils Facebook des candidats, mais une étude récente (et impitoyable) de trois chercheurs de Paris-Sud montre que ces derniers continuent de choisir, voire parfois de discriminer le postulant sur la base d’informations récupérées sur les réseaux sociaux. Si l’on est en droit de trouver cela regrettable (surtout après avoir promis l’inverse il y a quelques années) il n’en reste pas moins que c’est une réalité avec laquelle vous aurez forcément à composer. Alors autant y mettre les formes tout de suite.
Evitez les photos de soirées trop arrosées (ou équivalent)
S’i ne s’agit pas de transformer votre mur en CV-bis, faites tout de même attention aux informations qui pourraient être éliminatoires : des photos d’une soirée trop arrosée, des indications fantaisistes de lieux de naissance, des choix de secondes langues (l’anglais est plus apprécié que le berbère, ce que confirme bien malheureusement l’étude) sont autant d’éléments qui peuvent être éliminatoires.
Attention aux faux profils
L’étude de Paris Sud montre ainsi qu’à profils Facebook quasiment identiques (simulation faite avec de faux profils), de petites différences dans les informations citées plus haut peuvent ouvrir les portes de l’entretien d’embauche ou au contraire les fermer. Vérifiez aussi qu’il ne traine pas sur Facebook un faux profil à votre nom, car ce sont aussi des choses qui arrivent, et qui pourraient bien sûr nuire considérablement à votre candidature.