Enfin pourrait-on dire, les recrutements reprennent du poil de la bête depuis la rentrée de septembre et même un peu avant. Cette embellie se confirme dans les grands centres urbains au petit village ou à la ville de taille moyenne. A Saint-Brieuc, l’agence Pole-emploi affichait déjà un taux de chômage de 8,4% au premier trimestre 2017, en baisse de 0,4% par rapport au trimestre précédent. Et sans surprise, c’est le secteur commercial qui relève la tête, ainsi que le confirme Cédric Ogier, le directeur de l’Agence pour l’emploi de Saint-Brieuc. Le commerce, toujours et encore (il y a sans arrêt de nouveaux produits ou de nouveaux services à vendre, ceci expliquant sans doute cela…).
Autre constat, les postes en intérim sont nettement plus demandés, avec +16% de postes supplémentaires; mais attention, car les propositions de postes dits « durables « (au moins 6 mois) ont littéralement explosé sur la période, exactement de +63% sur les 12 derniers mois. L’emploi temporaire (1 à 6 mois) reste cependant la durée privilégiée, en croissance de 94% sur 12 mois. Pour le travail occasionnel (moins d’un mois), la croissance n’est que de 6,3%, ce qui n’est pas forcément un mal étant donné l’ultra-précarité de ce type de poste.
En bref, et quel que soit le type de poste proposé, l’emploi redémarre cette fois nettement, toujours largement poussé en avant par le secteur commercial; de quoi retrouver de la confiance à la sortie d’une école de commerce, voire lors de la recherche d’un nouveau poste après un changement de projet de carrière. Paradoxe de cette situation de reprise, quantité de postes restent encore non pourvus, notamment un grand nombre de postes non-qualifiés, un casse-tête que les employeurs ont bien du mal à résoudre.