30Nov
La rupture de contrat n’est pas seulement la caractéristique des CDD et des postes en intérim; on le sait moins, et pourtant, les salariés en CDI ne  bénéficient pas d’un « bouclier magique » contre la rupture de contrat. Selon une étude menée en 2012 par la Direction de l’Animation de la Recherche, des Etudes et des Statistiques (DARES), plus de un salarié en CDI sur trois, soit 36,1% des CDI signés en 2011 se sont vus signifier la fin de leur contrat avant même la première année écoulée dans l’entreprise !
 
Pour parfaire ce tableau peu reluisant, il faut noter que la moitié des contrats en CDI sont rompus avant la fin de la seconde année et que près de 60% s’arrêtent au bout de 3 ans. Le CDI n’est donc pas un gage de stabilité, loin s’en faut (et il s’agit ici de chiffres datant de 2012, on peut douteur que la situation se soit améliorée depuis). 
Les causes de ces ruptures en cascade sont bien entendu multiples; certains secteurs d’activité sont déjà plus touchés que d’autres, comme le tertiaire (4 CDI rompus sur 10) ou le BTP (3 contrats sur 10) tandis que l’industrie résiste (un peu) mieux. Lors de la première année d’embauche en CDI, ce sont les démissions qui constituent la cause principale de rupture de contrat (16,1%), suivi de l’absence de renouvellement à 12,7%, puis des licenciements (3,3%, avec 0,4% de licenciement économique). 
Quant aux ruptures à l’amiable, que l’on met souvent en avant, elles ne représentent pourtant que 1,7% de l’ensemble des ruptures de contrat en CDI. Et comme partout ailleurs, il vaut mieux disposer de solides qualifications : 51,9% des salariés non qualifiés quittent leur CDI au bout de quelques mois seulement

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