06Juil

Management : Conserver le Pouvoir … à tout prix ?

Peut on Manager sans Manipuler ?

Management, la fin justifie t’elle les moyens ?

 

Gouverner consiste à conserver le pouvoir afin de faire appliquer ses idées

 

Il s’agit de l’objectif ultime, dés lors qu’on s’en éloigne, on fait plaisir à notre conscience, au détriment de l’efficacité .. terrible, affreux, absolument pas glamour, mais cependant réaliste si l’on regarde le parcours des vainqueurs.

Le Management n’échappe pas à cette règle, qui à première vue semble manquer de vertu, tout au moins d’empathie. Toutefois en étudiant ce postulat, on comprend beaucoup de choses …

En fait en Management seul le résultat compte, on laisse la beauté du geste, l’âme romanesque et le code d’honneur aux autres …. la gouvernance n’a aucun problème avec les notions de bien ou de mal, car elles n’existent pas à ses yeux, c’est un concept humain.

L’important est que les équipes managées comme les populations gouvernées, aient l’impression que les décisions hiérarchiques soient bénéfiques pour la masse, et surtout que l’individu pense que sans la masse il n’est rien.

 

Management : Conserver le Pouvoir ... à tout prix ?

 

Comment Manager des masses en faisant croire que l’individu existe

 

L’individu ne compte que si il peut servir la cause, au travers du groupe. Autrement il représente une menace pour l’équipe au pouvoir (en gros quand vous l’ouvrez, vous gênez)

L’humain est en grande majorité, et par nature, profondément égoïste, égocentrique, avec une empathie limitée, souvent absente. Globalement les masses sont affectées par ce qui se passe à proximité, ou qui pourrait leur arriver.

100 morts de l’autre coté du globe, affectent moins que la jambe cassée d’un voisin, et les soldes, ne sont jamais menacées par une famine qui sévit en Afrique.

Dur mais facilement observable, tous les jours, partout.

Management : Conserver le Pouvoir ... à tout prix ?

 

Il existe 2 moyens ou Techniques de Management, pour tenter d’obtenir quelque chose de quelqu’un

 

On peut ainsi résumer tous les Ouvrages de Management en un simple Post-it

Pour gouverner il faut soit être aimé, soit être craint. Le problème avec la première option, qui a le mérite de sembler plus fun, et de moins nous faire culpabiliser, c’est que très peu de gens réagissent à l’amour.

Très souvent, et en généralité, les individus vont avoir tendance à abuser, s’habituant peu à peu à ces privilèges, qui deviendront tôt ou tard des acquis. Pas corporate comme adage mais on peut citer le célèbre « trop bon, trop con »

La crainte fonctionne beaucoup mieux, car l’instinct nous fait réagir face à une menace, et la peur de mourir est le levier de management ultime sur lequel appuient toutes les gouvernances. Soient en menaçant, soient en protégeant…

 

Management : Conserver le Pouvoir ... à tout prix ?

 

Management : Les promesses n’engagent que ceux qui les croient ?

 

Quoi qu’il en soit le pouvoir en place, du Ministre au Manager doit donner l’impression qu’il protège le groupe, oui juste l’impression, cela suffit largement. L’important étant de gérer et piloter les opinons … sondage d’opinion, cela vous parle.

Les populations réagissant à l’amour sont minoritaires, les personnes de devoir, prêtent à se sacrifier pour une cause sont marginales, quantité infime. Il reste donc la masse, qui réagit aux annonces et aux pseudos privilèges qu’on lui distille, en échange de sa docilité…

Le Management humaniste, existe ,  mais seulement dans des petites structures, format TPE, où chacun est prêt à perdre pour que l’autre gagne aussi. On est sur de l’ultra rare, dans la durée,  les enjeux prenant souvent le pas sur le jeu.

C’est pour cela, encore une fois qu’il faut nommer des dirigeants courageux. Leurs décisions doivent préserver le plus grand nombre, et surtout ils doivent être prêt à perdre le pouvoir.

La fonction managériale doit être éphémère, pour que les rôles tournent et que les intérêts alternent 

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    02Juil

    Management : La Confiance exclut le Contrôle !

    Favoriser la prise de risque pour libérer le Management

    Savoir Manager la performance

     

     

    La prochaine fois qu’on vous dit « La confiance n’exclut pas le contrôle » …. répondez « Lénine » 😀
    Ça va relativiser la maxime et faire dégonfler le bulbe du chefaillon

    😏Cette citation utilisée comme une justification pour le flicage, l’assistanat forcé, les excès de zèles de managers matons , n’a aucun sens !

     

    Un Manager doit avoir des responsabilités et prendre des risques

     

    On contrôle lorsqu’on n’a pas confiance, lorsqu’on redoute un risque avéré d’échecs et des conséquences dramatiques … ou quand on veut briller

    On ne peut faire confiance à quelqu’un et parallèlement lui imposer un contrôle, c’est un non sens

    😎C’est pourtant exactement ce que font les process, si chers aux entreprises, où tout est normé avec un résultat attendu.
    Le Process interdit l’initiative, demande à ne pas réfléchir, garantie l’absence d’erreurs et par conséquent de découverte.

    Contrôler quelqu’un implique qu’il existe un doute, cela peut être avéré et riche de sens, cependant on ne peut absolument pas parler de confiance, et surtout en Techniques de Management.

     

    Management : La Confiance exclut le Contrôle !

     

    Un Management sans risques est un Management sans résultats 

    Le Management est un risque, le Recrutement est un risque, Entreprendre est un risque, ne pas le comprendre est un échec.

    Le résultat va simplement se révéler désastreux, les Managers à Haut Potentiel vont trouver refuge chez les concurrents, et les frileux que l’entreprise conservera, se calfeutrerons derrière les Process, en prenant aucune initiatives, et en appliquant les méthodes jusqu’à l’absurde.

     

    Impossible de déléguer réellement une mission à un Manager, dans le bons sens du terme. C’est à dire ne pas lui refiler ce que l’on ne veut pas faire par exemple, mais surtout lui donner le « Lead », une réelle délégation de responsabilités. Lui permettre de prendre des risques et d’exprimer ses compétences et son talent.

    😊Quand on sait que l’intelligence consiste à tirer partie de ses erreurs, on comprend que tout écosystème sous process grève les initiatives, n’évolue pas et donc régresse.

    Les enjeux demandent du risque et aucune fulgurance ne se fait sous process 

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      01Juil

      Carrière : Les mauvais évoluent plus vite

      Faut il être bon pour évoluer dans une entreprise, pas forcément, voire pas du tout hélas …

      Comment gérer son plan de carrière

      Il existe 2 leviers professionnels qui permettent d’évoluer, de faire carrière, et ce plus ou moins vite

       

      Le Levier Technique, est le premier levier auquel on pense, celui qui concentre toutes les compétences métiers, soit un assemblage de connaissances professionnelles, d’aptitudes et de motivation.

      Ces éléments permettant de s’adapter et de répondre aux différentes contraintes lorsqu’elles apparaissent, et surtout d’obtenir des résultats.
      Ce Levier est sans conteste le plus vertueux, celui qui est valorisable par le Management ou qui devrait l’être.

      Ce n’est pourtant pas le cas, les meilleurs sont souvent conservés (bloqués) à leur poste afin de garantir des performances. Au mieux on les augmente, cependant on les conserve.

      Carrière : Pourquoi les mauvais progressent plus vite

      Plus un profil est indispensable, moins il a de chances de progresser 

       

      Absolument pas moral, mais indexé sur le niveau des Managers et leur relation avec le risque. Le courageux et altruiste étant plutôt rare, on subit donc une masse passive, qui se préserve et gère ses intérêts

      On observe assez facilement cette problématique dans les Besoins en Recrutement, les recrutements externes sont toujours plus exigeants que les nominations internes. En gros, des tas de Managers nommés en interne, ne trouveraient jamais le même poste en externe :)

      On cherche toujours à recruter du fort, car quelqu’un qui vient de l’extérieur, va toujours renforcer l’équipe, alors qu’on a tendance à nommer du moyen (pour rester sympa) sur les parcours internes.

      Ce qui devrait légitimement permettre aux meilleurs éléments de progresser rapidement, est en réalité un fardeau, un frein redoutable qui empêche les plus hauts potentiels d’évoluer en toute légitimité, au dépend de ceux qui maîtrisent un second levier …

       

      Carrière : Pourquoi les mauvais progressent plus vite

       

      Les derniers seront les premiers … :)

       

      Le Levier Politique, cet instrument qui ne crée de valeur que pour celui qui l’utilise, est extrêmement efficace. Pas pour l’entreprise bien évidemment, le nivellement par le bas n’est jamais profitable…

      Cependant, alors que d’autres dépensent leur énergie à créer du résultat, à s’exposer, et à participer activement à la réalisation des objectifs, certains travaillent leur réseau et  leur image. Briller, ou plutôt luire auprès du Manager qui décide, et surtout ne jamais performer.

      Il faut rester dans le moyen afin de ne pas risquer d’échouer, ne pas se rendre indispensable à ce niveau de poste, et ainsi devenir disponible, car aisément remplaçable.

      La culture du risque est souvent prônée, rarement vécue

       

      Il est bien entendu possible de progresser tout en étant performant, encore faut il que le Manager qui a le pouvoir de nommer quelqu’un sache où le trouver. Sans réseau, sans visibilité, la progression est hypothéquée ou au mieux freinée.

      Enfin dans une carrière, l’élément moteur reste le N+2, en vous faisant évoluer, il va généralement conserver vos compétences, et moins subir l’impact relatif à votre départ.

      A l’inverse du N+1 qui déprécie directement son patrimoine, en acceptant de perdre son meilleur élément

      Le Management, encore et toujours une histoire de courage 

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