22Juil

Manager des émotions avec des Process ?

La tendance Managériale de « l’humain au centre », paravent de la déshumanisation ?

Uniformiser les méthodes ne permet pas d’humaniser

Management : Qui trop embrasse mal étreint 

 

Jamais les entreprises n’avaient eu autant à cœur l’intérêt de leurs salariés, il y a un réel désir de favoriser « l’humain », d’instaurer un cadre de travail agréable et bienveillant. Les Techniques de Management au service des émotions, mais toujours sous pression du résultat …

Cependant cela peut prendre des proportions dérangeantes, comme des Managers qui s’immiscent abusivement dans la vie privée de leurs employés, par exemple.

Mais surtout, et c’est là tout le paradoxe, nous traversons une période de déshumanisation. Certes, l’individu est placé au centre, mais il s’agit là d’un individu uniformisé, aseptisé. L’employé modèle ne conteste jamais …

 

Manager des émotions avec des Process ?

 

Considérer l’individu, mais interdire les états d’âmes ..

 

Ce n’est pas le penseur qui est recherché, mais l’exécutant. Les qualités typiquement humaines ne sont pas valorisées, au contraire. Il y a une transformation des travailleurs en machines, on ne veut plus de l’intelligence humaine, on les pousse à développer une intelligence artificielle.

Les Managers sont payés pour déployer, les Recrutements doivent trouver du malléable, la mode n’est pas aux rebelles … eux ils créent leur Start-up :)

 

La toute dernière tendance : les process, garants de succès et de saveurs uniformes

 

Cette déshumanisation est entretenue par l’existence des Process, Méthodes et Certifications. Depuis quelques années, il est à la mode d’instaurer des démarches à suivre en toutes circonstances.

Initialement prévues pour éviter les pertes de temps en supprimant les actions inutiles, aujourd’hui elles sont devenues la règle.

Malheureusement, une mauvaise règle peut enrayer tout un système, et gripper les initiatives

De plus en plus, l’existence de ces procédés se justifie elle-même, avant d’être justifiée par la nécessité, et il s’agit bien d’un problème. (En premier lieu on suit un procédé parce qu’il faut un procédé, et en second lieu parce qu’il a une réelle utilité).

Être dans l’obligation d’effectuer son travail d’une certaine manière, pour la seule et unique raison qu’il s’agit du protocole défini par l’entreprise, relègue les salariés au rang d’êtres non-pensants. Les meilleurs sont les plus fades …

Manager des émotions avec des Process ?

 

Solution de Management : Arrêter la sur-réglementation

 

Tout comme les Managés, les Managers subissent ces injonctions aux processus. L’usage leur impose cette version du Management extrêmement réglementée et uniforme.

Les dirigeants doivent parvenir à rejeter cette tendance, aller à l’encontre du courant de pensée actuel, et chercher à exploiter les capacités humaines de leurs employés pour une meilleure productivité.

Pour savoir si un des procédés de votre entreprise est réellement utile, posez-vous les questions suivantes : « Pourquoi je fais ça ? » et « Est-ce la méthode la plus efficace ? ».

Quand une équipe est qualifiée pour le travail qui lui est demandé, il n’est pas nécessaire de lui imposer une méthode de travail, c’est là l’intérêt d’un humain par rapport à une machine : il a le don de réflexion.

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    16Juil

    Manager en temps de crise : Opportunité Majeure

    La crise du Covid-19 : Notre meilleur professeur ?

    Manager en temps de crise

     

    Une crise est à la fois un accélérateur de compétence, et un révélateur d’incompétence

     

    Les crises sont réputées pour permettre aux entreprises d’évoluer, d’apprendre, afin de mettre en place des systèmes de fonctionnement plus efficients. Elles forcent à la remise en question, en fait elles l’impose !

    Or, celle que nous venons de vivre est une crise sanitaire, mais aussi économique, de plus elle modifie nos manières de vivre, de travailler,en nous rappelant  que ce que nous connaissons n’est pas immuable et peut disparaître sans que nous y soyons préparés.

    On peut donc attendre de cette situation d’importants enseignements, puisque de nombreux remaniements sont nécessaires. Cette opportunité majeure, peut rapidement se traduire en avantage concurrentiel, au dépend de ceux qui continuent à appliquer les mêmes méthodes.

     

    Le manque des moyens et la volonté de ne rien changer sécurisent à court terme et garantissent l’échec

    Toutefois, il y a des empêchements à cet apprentissage. Les Managers peuvent difficilement prendre le temps de tirer des enseignements de la situation : les employés ont pu être perturbés par la modification de leurs conditions de travail, lesquelles n’étaient pas toujours optimales, la trésorerie des entreprises a souffert, on espère des bénéfices rapides etc…

    Hommes (oui humains, big up to my sisters) et structures sont fragilisés

     

    Manager en temps de crise : Opportunité Majeure

    Et c’est en manquant de moyens que nous pouvons faire plus, car il faut remonter la pente ! 

    C’est d’ailleurs en essayant de reproduire les vieux schémas, et d’aller plus vite que cela est possible, que nous créons des obstacles supplémentaires.

    En voulant absolument montrer que l’entreprise a survécu à la crise, en ne voulant rien changer à son fonctionnement initial dans le but de susciter la confiance du consommateur, on élabore des projets de continuité, mais ils sont rapidement dépassés …. et c’est justement ce qui définit une crise et créé une situation d’apprentissage.

    Plus que de ne pas tirer d’enseignement de la situation, on s’y enfonce davantage.

     

    Manager en temps de crise : Opportunité Majeure

     

    Il faut parfois forcer l’apprentissage, le Manager doit combattre et convaincre

     

    L’apprentissage n’est pas toujours naturel, il peut être essentiel de le construire.
    Pour cela, il faut que le Manager se souvienne à quel point l’entreprise a fonctionné affaiblie, il ne faut pas qu’il tente de se le cacher, et encore moins de le cacher aux autres, car c’est en dissimulant les effets de la crise qu’il supprimera ses opportunités de s’améliorer.

    Il doit s’obliger à développer sa capacité à réfléchir sur soi-même et instaurer une discipline afin de ne pas laisser les conditions actuelles entraver son progrès. Surtout, le Manager ne doit pas avoir peur d’apporter des modifications à l’entreprise, et ça commence par un Changement du Style de Management

    Cet apprentissage est d’autant plus important, que de nouvelles crises se préparent. Si on survit à la première, on peut survivre à la seconde, alors que l’inverse est moins vrai.

    Etes-vous prêts pour la prochaine opportunité ? 

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      16Juil

      Management : Le Bien et le Mal existent ils ?

      Peut on être juste et rentable ?

      En Management, la morale a un prix

       

      La remise en question est une qualité, en Management pas toujours

       

      Dans notre société, il faut être capable de questionner ses agissements, de reconnaître ses torts pour être considéré comme une bonne personne. Dans l’entreprise, c’est le résultat qui compte, le marché qui arbitre et les Clients qui supportent, ou pas …

      Au cinéma, c’est le lot de la plupart des héros. Ces hommes et femmes, qui œuvrent contre l’ordre établit afin de faire prévaloir l’éthique, sont généralement le fruit d’une remise en question. L’univers professionnel propose un écosystème beaucoup plus violent que le plus violent des Films … Le Manager n’a jamais droit à plusieurs prises, c’est du live

      Le bien étant par définition le contraire du mal, pour agir correctement il est donc nécessaire de constamment s’interroger sur la nature de son action.
      Pour cela il faut être capable de s’écarter de ses déterminismes sociaux, religieux, culturels, etc… et de ces états d’âmes. Un Bon Manager est malheureusement un animal à sang froid

      Par exemple, en Recrutement, on va toujours Recruter le Candidat le plus rentable, aux dépends du plus sympa … pas sympa mais économiquement ça tient la route

      Management : Le Bien et le Mal existent ils ?

      Une norme devrait être observée d’un œil critique, quel que soit ce que l’on risque si on ne s’y conforme pas

      L’insubordination est une faute, la remise en question du Management est déconseillée, le pas de vague suggéré

      En fait, aucun dirigeant ne désire un employé, Manager ou Managé, qui remette en question la déontologie du groupe, la Stratégie de l’Entreprise ou son mode de fonctionnement.

      Dans le monde du travail, « quelqu’un de bien », selon l’expression courante, est quelqu’un qui effectue les tâches qu’on lui attribue sans poser de difficultés.

      Lorsque vous lancez le Recrutement d’un nouveau Manager, vous attendez un Mikhaïl Michoustine, pas un Talleyrand, pourtant vous voulez sincèrement un collaborateur éthique.

      Mais avec lequel de ces deux hommes préférez-vous travailler ? Celui qui reste fidèle à un dirigeant politique depuis des années, et lui permet de ne jamais perdre le pouvoir, ou celui qui osait tenir tête à Napoléon, par amour pour la France ?

      Management : Le Bien et le Mal existent ils ?

       

      L’éthique universelle n’existe pas, l’intérêt économique fixe toujours la morale 

       

      D’un lieu à un autre, d’une époque à une autre, la morale n’a jamais été la même. Une entreprise est une société à part entière, ce n’est pas un hasard s’il s’agit d’un synonyme. Son éthique est personnelle, mouvante et dictée par les impératifs du marché. On ajuste les effectifs (oui on vire…) mais on ne s’affaibli pas :)

      Il peut être bénéfique pour le dirigeant de recevoir des critiques constructives venant d’employés ayant une vision différente sur l’entreprise, mais il n’est pas envisageable de tolérer des insubordinations, la frontière est mince …

      Là où une société humaine existera toujours, sous une forme ou une autre, une entreprise peut disparaître.

      Et c’est le Manager qui arbitre …

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