23Nov

Réussir son recrutement

Une embauche sur cinq se finit mal

Selon une étude de Mozart Consulting, environ 20% des embauches se termineraient par un échec et le départ du salarié. L’erreur de casting coûte généralement très cher puisqu’il faut rajouter aux indemnités de licenciement les coûts relatifs à la recherche d’un nouveau collaborateur qui « fera un peu plus l’affaire« . Comptez donc 50 000 à 100 000 euros – au bas mot – dans l’opération.

Comment éviter un problème d’aiguillage, comment s’assurer que l’on a fait le bon choix ? Suivre quelques règles relativement simples à mettre en place limite souvent les déconvenues.

Décider du profil en collégialité

En premier lieu, n’hésitez pas à vous entourez, de plusieurs Directeurs de services ou de Managers afin de définir au mieux le profil désiré. La collégialité permet souvent d’affiner la candidature type et de la faire « coller » avec l’ensemble de l’organisation, pas juste un seul service, sachant qu’en plus un salarié peut être amené à « bouger » dans l’entreprise.

Réussir son recrutement

Bien définir les besoins

Second conseil à suivre : ne pas se mentir sur ses réels besoins. Un projet en stand-bye demande à être repris de zéro pour être remis sur de bons rails ? N’embauchez pas un jeune cadre junior pour faire ce travail, sous prétexte en plus que sa rémunération de départ sera nettement moins élevée qu’un salarié expérimenté.  Si diriger une entreprise est affaire de compromis, il reste des situations où ces compromis doivent passer au second plan. Prenez la personne avec les compétences réellement adaptées, sous peine d’avoir à lui demander « la Lune » par la suite.

Savoir écouter les demandes des candidats

Sachez aussi bien écouter les demandes des candidats; de nombreux postulants de la génération Y ont souvent la volonté de tout cumuler, à la fois les perspectives professionnelles et la vie personnelle. N’engagez pas un profil qui vous plaît alors même qu’implicitement vous savez que vous ne pourrez pas répondre aux attentes dont il vous a fait part (par exemple sur le temps disponible en dehors du travail). Le risque est alors de profondément démotiver le salarié qui a de fortes chances de ne plus se hisser à la hauteur de sa tâche.

    Demander une Consultation en Ligne en quelques minutes

    Votre nom (obligatoire)

    Votre email (obligatoire)

    Votre téléphone (obligatoire)

    Sujet

    Votre message

    Captcha

    Partager l'article :

    23Nov

    Recrutement de Manager : les compétences à évaluer en priorité

    Vous avez besoin d’un nouveau Manager commercial ? Alors n’oubliez pas de bien évaluer quelques compétences clefs souvent trop délaissées par les recruteurs. Ces compétences à ne pas sous-estimer sont au nombre de trois : être efficace, savoir se projeter, et avoir le sens du collectif.

    Un bon Manager doit être efficace

    Etre efficace, cela peut sembler aller de soi pour un Manager et celui qui le recrute, mais ce n’est pas toujours le cas dans les faits. L’efficacité, ou la capacité à rendre une copie finie et impeccable dans les délais prévus, est pourtant ce qui fait souvent défaut dans nombre d’administrations ou d’entreprises. Un défaut dans un produit ou une organisation qui prend l’eau ne sont pas des fatalités. Le candidat Manager doit avoir un CV en béton armé, qui prouve par les chiffres et les résultats qu’il a été à la hauteur des tâches qui lui ont été confiées.

    th_8269_1375190504_management-long-terme

     Un bon Manager doit avoir une vision

    Savoir se projeter dans le temps est l’autre qualité cardinale du Manager, qui doit résister à la tendance du « tout de suite pour hier » qui plombe tant de projets. Pour avoir un coup d’avance sur les concurrents, le plus souvent, il faut déjà avoir un coup d’avance dans sa tête. Cela ne s’improvise pas. Celui qui a une vision sur le long terme de la société, celui qui voit l’évolution d’une gamme produit sur 5 ou 10 ans, celui qui peut vous décrire point par point comment il fera passer votre équipe opérationnelle de 20 à 50 salariés sans aucune casse, celui-là est votre homme.

     Un bon Manager doit avoir le sens du collectif

    Un homme ne peut pas tout faire à lui seul; c’est vrai dans sa vie personnelle; c’est encore plus vrai dans les entreprises. Le Manager qui sait déléguer et reconnaître les talents de ses collaborateurs à mille fois plus de chances de gagner leur confiance et pourra les impliquer d’autant mieux dans de nouveaux projets ambitieux. Le Manager a le goût de l’équipe de choc plutôt que celui des chocs à l’intérieur des équipes.

      Demander une Consultation en Ligne en quelques minutes

      Votre nom (obligatoire)

      Votre email (obligatoire)

      Votre téléphone (obligatoire)

      Sujet

      Votre message

      Captcha

      Partager l'article :

      23Nov

      Les salaires des commerciaux repartent à la hausse … à Paris

      Une légère embellie des salaires…

      L’Uptoo a rendu cet été son étude annuelle concernant les salaires des commerciaux, étude qui confirme une légère embellie sur le front du niveau de la rémunération : « Après une baisse de 2% en 2012, les salaires reprennent des couleurs en 2013 avec une hausse de 0,7%, soit 400 euros de plus en moyenne par commercial et par an » explique Didier Perraudin, Directeur associé d’Uptoo.

      … surtout à Paris …

      Les salaires des commerciaux en BtoB s’élèvent en moyenne à 53 KE (brut annuel), les juniors démarrant à 34 KE contre 64 KE pour les plus capés. C’est bien sûr en région parisienne que les rémunérations sont les plus élevées (+3% en 2013), celles-ci affichant un écart de 25% avec une Province qui a vu de son côté le niveau des salaires des commerciaux baisser de 2% en 2013.

      … surtout pour les plus diplômés …

      Même inégalité concernant la formation puisque les Bac+2/+3 ont perdu 4% de revenus tandis que les plus qualifiés gagnaient 1,8% de mieux, pour un salaire au final 31% plus élevé que les moins diplômés.

      salaire commercial

      … surtout pour les « perdants » de 2012 …

      Si l’on regarde par secteurs, on voit que ceux qui remontent le plus…sont aussi ceux qui avaient beaucoup baissé en 2012, comme les commerciaux du secteur IT dont les revenus grimpent de 4,6% (et 61 KE à l’année) après un « gadin » de 8% en 2012. Pour les commerciaux des grands comptes en revanche, pas de mouvements à prévoir (58,1 KE).

      … et surtout pour les plus expérimentés, sauf s’ils sont seniors

      Comme pour illustrer un grand paradoxe français, on remarque que les plus expérimentés (15 à 20 ans de métier) sont de très loin les grands gagnants de l’embellie du secteur, avec 8,4% de mieux en moyenne…mais attention à ce que ces 15 à 20 ans ne vous fassent pas basculer dans la catégorie des seniors, car alors c’est la baisse qui prévaut, ces derniers ayant vu leurs rémunérations chuter de 3,2% en 2013.

        Demander une Consultation en Ligne en quelques minutes

        Votre nom (obligatoire)

        Votre email (obligatoire)

        Votre téléphone (obligatoire)

        Sujet

        Votre message

        Captcha

        Partager l'article :